La Viticulture
La viticulture est le principal moteur économique du territoire. Elle représente 60 à 70 % de l'activité économique du côté des Pyrénées-Orientales et demeure plus éparse sur celui de l'Aude avec une représentation de l'ordre 35 à 45 % de l'activité économique sur le secteur de la ZPS. Environ 10% du vignoble a disparu sur les régions viticoles des Basses Corbières suite à la mise en place de la politique agricole d'arrachage des vignes durant plus de 10 ans. Cette perte de surfaces en vigne et l'abandon de nombreuses parcelles ont favorisé un développement important des friches.
Aujourd’hui les politiques agricoles communautaires (éco-conditionnalité) et nationales (agriculture raisonnée, et qualification) tendent à encourager et à développer ces pratiques raisonnées. Il reste difficile de généraliser les contextes historiques et socioéconomique de la viticulture sur la région des Basses-Corbières, compte-tenu de la diversité des terroirs et territoires viticoles. Des nuances sont à émettre, elles sont parfois plus évidentes à l’échelle des terroirs ou des territoires qu’à celle des départements.
L'élevage / pastoralisme
Les vastes espaces ouverts des Basses Corbières résultent de la conjonction entre des conditions pédo-climatiques sévères et une exploitation ancestrale du pastoralisme. La disparition quasi-intégrale des troupeaux ovins dans la ZPS Basses Corbières depuis la deuxième moitié du XXème siècle ne permet plus d’entretenir ces milieux ouverts et on observe une colonisation plus ou moins rapide par les ligneux. Les milieux ouverts sont les milieux les plus favorables à l'avifaune patrimoniale de la ZPS qu'il s'agisse des rapaces rupestres pour leur alimentation ou des passereaux pour l'ensemble de leur activité vitale.
La dégradation et la disparition de ces habitats d'oiseaux sont essentiellement liées à l'abandon des pratiques pastorales.
Dans les Pyrénées orientales, l’activité élevage est résiduelle ; l’élevage ovin était autrefois prédominant sur la région du Fenouillèdes mais a disparu au milieu du 20ème siècle au profit, essentiellement, de la viticulture. Un noyau agropastoral important subsiste sur la partie occidentale audoise de la ZPS, sur des zones à influence montagnarde où l'élevage, malgré les difficultés économiques rencontrées, bénéficie d'un fort dynamisme local.